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Mardi 15 avriloradour 1, les 1ère G3 et STMG sont allés visiter Oradour-sur-Glane, un petit village de la région Nouvelle-Aquitaine. Le 10 juin 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, une unité de soldats allemands de la division SS est arrivée dans le village. Sans raison clairement expliquée encore aujourd’hui, ils ont encerclé le village et rassemblé tous les habitants sur la place. C’est à cet endroit que les soldats ont séparés les femmes des hommes et des enfants.

Les hommes ont été emmenés dans plusieurs granges où ils ont été mitraillés, puis brûlés tous à la même heure après le signal d’exécution. En même temps, les femmes et les enfants sont enfermés dans l’église du village dans laquelle les soldats ont mis le feu après avoir mis des explosifs qui ont cassé les vitraux. À l’aide d’un escabeau, Marguerite Rouffanche parvient à sortir de l’église par une fenêtre et se fait tirer dans les jambes par des soldats. Laissée pour morte, elle attend qu’ils repartent du village pour ramper vers un endroit où s’abriter pour le reste de la journée et une grosse partie du lendemain. Elle fut retrouvée par des hommes qui se baladaient puis soignée. Une autre femme a cherché à s’enfuir par la fenêtre de l’église avec son enfant, mais ils ne survécurent pas. Cette église, figée dans le temps, possède toujours les impacts de balles et de grenades sur les murs..

Du côté des hommes, le feu attaque les vêtements des derniers survivants, dont un maçon qui remarque un défaut dans la grange. Avec les autres survivants, ils prennent leurs couteaux pour gratter les pierres et les enlever pour passer derrière le mur. Ils réitèrent leur action sur un autre mur pour sortir dehors un par un. Seul un des six hommes n’a pas survécu dans leur fuite, touché par les soldats. 

Quand aux personnes qui n’étaient pas en capacité de se déplacer, elles furent exécutés sur place.

En tout, 643 personnes ont été tuées ce jour-là. Seul un enfant réussi à s’enfuir de l’école. Ce village est marqué par l’absurdité humaine, l’œuvre de soldats qui se sont trompés de village et qui ont exécutés tout un village.

Après la guerre, le village d’Oradour est laissé en ruines, tel qu’il avait été laissé après le massacre après que les soldats soient revenus pour effacer les preuves. Très peu de victimes ont été reconnues. Il est aujourd’hui un mémorial. On peut le visiter : on y voit les maisons détruites, les voitures brûlées, l’église… C’est un lieu très fort, qui sert de souvenir et d’hommage aux victimes.

Dans le cadre scolaire, Mme Ginel, Mme Depaygne et M. Smolders nous ont accompagnés dans la visite du village d’Oradour-sur-Glane. Nous en ressortons tous touchés.

D’un avis personnel, je trouve très intéressant d’avoir eu cette opportunité. Il est important d’ouvrir les yeux sur le passé pour ne pas oublier les victimes et ne pas oublier que le calme n’a pas toujours régné, et garder en tête qu’une très grande partie des habitants ne s’attendaient pas à ce massacre alors même que les soldats rôdaient dans le village. Les habitants allaient sereinement à la place avec leurs papiers, sans imaginer l’horreur qui allaient suivre.

Un grand merci à Madame Ginel pour l'organisation.

 Lycée André THEURIET

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